UNAF PROVENCE : LA FIDELITE CULTURELLE.

Jean Jaque, l'auteur dans les années 90 du célèbre ouvrage « Les càcous,le parler de Marseille » a encore pris sa plume phocéenne pour mettre en scène un duo magique en conclusion de la légendaire trilogie de « la cagole et du càcou ».

            Samedi 23 janvier, dans la salle voûtée du théâtre le Flibustier, une bonne trentaine de fidèles a pris plaisir à découvrir les aventures toujours rocambolesques du « héros national », l'atypique Serge Gubern alias « le mariole indémodable » dans « Mon père est un càcou ».

            Marseillais pure souche...fier de son fils Kévin, premier  bachelier de la famille, il   décide de lui offrir des places pour un match au Nou Camp en indiquant qu'ils ne se voient pas souvent....en raison du divorce à l'amiable !!

            Le minot...vient du Nord !!et bien évidemment il a perdu les codes de son « pater olympicus » , toujours supporter de l'équipe phare.

            De plus, il éprouve une honte certaine devant les agissements de son géniteur, toujours enclin à s'exprimer de manière « fleurie »...toujours à la lisière d'un voyage vers Mérogis !!

            Alliant jeux de mots grandioses et prestations scéniques de haut-vol, « le grand Serge » et le « déjanté Florian Aveillan »  ont  enthousiasmé la troupe de l'UNAF Provence notamment « l'expert du premier rang » Bruno Baffié, enflammé face aux scintillantes prouesses verbales en langue espagnole !!

            La série de passes redoublées  a semé un « ouialle  dantesque » dans les rangs des « hommes en noir » , prêts à sortir le rouge pour « comportement anti-messianique .. et footballistique ».

            La folie sportive aidant, les unafistes ont aussi pris plaisir à reprendre en cœur les « tubes » de Dave, véritable idole pour les « anciens cheveux longs et blonds », Robert Alileche et Jean-Claude Valera.

            La soirée s'est terminée par un beau moment de partage et de convivialité avec les deux acteurs,Florent Crouhy et « le morfale de la frangipane » Patrick Palumbo sans oublier « le marque-mal du gâteau des Rois » Michel Tordjman.

            En conclusion , il est indispensable de porter à la réflexion la maxime préférée du «César du tableau noir » Denis Soto « Beati qui viderunt eos »...avec la traduction effectuée à la vitesse d 'un coupé Volkswagen par le « Marius du Quartier Latin » Remy Rasclard «  Heureux ceux qui ont vu » !!!